dimanche 23 janvier 2011

Another day, another denial Every longing's up on trial

Des dimanches soirs tout comme celui-ci, il y en a eu beaucoup trop ces deux dernières années. Des soirées où je traîne anxieusement devant l'écran pour ne pas dormir parce qu'au sinon (pour reprendre mon expression de petite fille)"si je m'endors,ce sera demain". Éviter les affiches, les émissions culturelles, tout ce qui s'apparente au tiroir angoissant que Frank refuse d'ouvrir dans "La fenêtre panoramique". Prendre la moitié, puis l'entièreté, juste pour se calmer -tout en se trouvant stupide de s'angoisser autant. C'est ma quatrième maladie "identifiable" en un mois.A ceux qui les diraient psychosomatiques, qu'ils m'expliquent pourquoi elles arrivent toujours le week-end et pendant les vacances ? Des dimanches comme ça en tout cas, ça fait presque oublier les 6 jours précédents. Pourtant, cette semaine, j'ai : réussi un examen où simplement venir sans pleurer, trembler ou autre symptôme de panique était déjà en soit une victoire;fêté Noël pour la quatrième fois avec un ami revenu temporairement d'Afghanistan et appris que l'ambassade du Canada y organisait de supers karaokés; trop bu, trop crié,trop pleuré et dit au revoir à une amie qui probablement n'en était déjà plus une;monté des plans James Bondesque avec une presque inconnue chez laquelle, très curieusement,j'habite désormais;passé une soirée rien qu'avec lui durant laquelle je me suis dit que rien ne me rendait plus heureuse que d'être simplement là; eu de la fièvre; parlé deux heures et plus encore avec la plus précieuse des amies comme si elle était tout à côté et versé une petite larme en voyant cette marche tricolore plutôt que blanche, parce que oui, le pouvoir des gens quand ils se bougent un peu,ça m'émeut.Et puis demain tout va recommencer, jusqu'au prochain dimanche comme celui-ci où j'espèrerai encore en m'endormant que ce sera le dernier.

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