samedi 25 septembre 2010

So glad to meet you angeles

Ce soir, je l'ai su. Le caractère temporaire de tout cela m'a heurtée. Pas de toujours, pas de "à jamais". Comme faire ? Comme survivre le circonstanciel ? Comment penser que l'on vaut mieux si l'on fait que passer ? Je voudrais de l'inconditionnel, du solide. Dommage, il paraît que c'est la famille qui fournit ça et il semblerait que ma chance soit déjà passée. J'aimerais ne pas être ébranlée par la lecture de "la fenêtre panoramique" mais pourtant c'est le cas, ce récit de médiocrité m'est trop familier. J'aimerais garder bien au chaud la sensation d'urgence que m'avait laissé le décès de M., son cancer, son "combat" comme certains disaient alors. A-t-on vraiment le choix des armes, le choix de déserter ou non dans ce genre de bataille?Le volontarisme qui réside derrière cette terminologie belliqueuse ne m'a jamais semblé aussi peu approprié. La vérité, c'est que l'on vit. Que l'on survit. Que même lorsque l'on est constamment humilié ou battu dans un camp, on se tourmente avec ses histoires de midinettes ou en pensant à ses pairs. Que le superficiel devient notre essence. Ce soir, j'aimerais connaître "ce point fixe dans un monde en rotation" et ne pas regretter de trop bouger que pour le rencontrer.

1 commentaire:

  1. You're back... Great !
    Random comments:

    Après la famille, ce sont les amis. I'm not there but I'm there.

    Et attention, être constamment en état d'urgence peut être au contraire paralysant. Mais je pense que tu es sur la bonne voie, ma cocotte (et faut que tu me secoues absolument si un jour je m'enlise ok?).

    Dans "the things you could do, you won't but you might", il y a "you might". Ou comment voir un verre à moitié plein (et non à moitié vide).

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